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Quel chauffage bois choisir ?

Lorsque j’endosse ma combinaison de chauffagiste, je me dois de fournir à mon client le meilleur type de chauffage possible pour répondre à son problème de déperditions thermiques concernant son logement.

Je me dois d’intégrer l’environnement dans lequel se situe son logement et de fournir le mode de chauffage le plus économique et le mieux adapté à la situation.

Et il faut bien dire que le chauffage bois devient aujourd’hui un acteur incontournable. Il est plus performant et son approvisionnement devient moins contraignant qu’auparavant grâce notamment à l’apparition des granulés de bois.

Petit à petit, en tant que plombier sur Toulouse, je me dois de le proposer à mes clients…

En effet, le chauffage au bois comporte des avantages : le bois est une ressource renouvelable abondante si on l’exploite de façon durable et peu coûteuse dans la plupart des régions de France.

Par contre, la fumée de bois, causée par la combustion incomplète du bois, est une source importante de pollution de l’air qui peut entraîner des problèmes pour la santé et l’environnement.

Ce site présente, sans prétentions, aux adeptes du chauffage au bois à utiliser cette ressource de la façon la plus efficace possible, obtenir un meilleur rendement de leur foyer ou poêle à bois tout en contribuant à la réduction de la fumée de bois.

Tous les critères à étudier pour savoir quel chauffage bois choisir…

Trouver le nouveau chauffage bois qui correspond à vos besoins implique de s’intéresser à plusieurs paramètres. Découvrez ici tous les éléments à prendre en compte pour savoir quel chauffage bois choisir.

1. Le fonctionnement du chauffage bois

Il existe plusieurs types de chauffage bois (chaudière, poêle, insert, cheminée…) qui ont chacun un mode de fonctionnement différent. Un point commun cependant : le combustible bois.

Le bois est un combustible économique. Il est utilisé sous différentes formes avec un grand choix de matériels.

A noter: Le taux d’humidité du bois entreposé à proximité de la chaudière ne doit pas excéder les 15 à 20 %. Si les bûches ont besoin de sécher, il faut les stocker ailleurs sous un abri ventilé.

1.1 La chaudière à bois, le renouveau

Deux catégories d’appareils se disputent le marché : les chaudières à bûches et celles à granulés ou à plaquettes forestière.

Dans les deux cas les performances sont au rendez-vous et le combustible est meilleur marché que les énergies fossiles ou l’électricité du réseau national.

1.1.1 La chaudière bois à bûches : la contrainte du chargement manuel

La nouvelle génération gagne en autonomie, mais l’obligation de charger manuellement l’appareil demeure un inconvénient majeur en chauffage central.

Avec les modèles à combustion montante traditionnelle, la pile de bois s’enflamme par le bas en laissant s’échapper par le conduit de cheminée près de la moitié des gaz imbrûlés. Cette combustion incomplète est polluante et gourmande en combustible.

Les appareils dotés d’une entrée d’air secondaire améliorent le processus, avec un rendement passant de 50 à 60 %. C’est déjà mieux, mais rien de formidable.

La technologie de la combustion inversée marque un grand progrès. L’air nécessaire à la combustion est introduit par le dessus du foyer et sèche les bûches en descendant, avant qu’elles ne s’enflamment. Une seconde entrée d’air active le feu. Avec ce système, on obtient jusqu’à 10 heures d’autonomie en tirage naturel et le double en tirage forcé (par ventilateur). Les rendements affichés sont à l’avenant : 70 et 80 %.

1.1.2 La chaudière bois à granulés ou plaquettes : les plus évoluées

Plus évoluées, ces chaudières sont entièrement automatisées. Géré électroniquement en fonction des besoins, l’approvisionnement s’effectue à partir d’un espace de stockage au moyen d’une vis sans fin ou par aspiration, selon la distance d’acheminement. Celle-ci peut atteindre une vingtaine de mètres, ce qui offre une grande souplesse d’installation.

Le tirage forcé et une entrée d’air secondaire permettent de brûler la majeure partie des gaz et goudrons.

Le réseau de chauffage central se raccorde à un échangeur thermique placé à la verticale ou à l’horizontale au-dessus du foyer.

Avec la régulation asservie à deux sondes (à oxygène et de température), ce matériel assure un rendement supérieur à 80 %. Les chaudières les plus perfectionnées affichent 95 %.

L’autonomie, de quelques jours à plusieurs mois, dépend exclusivement des capacités de stockage silo préfabriqué, souple ou rigide, pièce réservée à cet usage, annexe édifiée à proximité de la chaufferie ou fosse aménagée dans le jardin.

La combustion des granulés génère peu de déchets.

L’entretien courant se réduit à vider le bac de cendres trois à cinq fois par ans, geste auquel s’ajoute, comme pour toutes les chaudières, l’entretien annuel obligatoire.

1.1.3 La chaudière hybride bois : un seul foyer pour plusieurs combustibles

Certaines chaudières automatiques sont conçues pour brûler indifféremment deux ou trois combustibles solides : bûches/granulés, bûches/granulés/plaquettes bois forestières, granulés/céréales, plaquettes bois/céréales, etc…

Leur intérêt pratique et économique est indéniable dans le monde agricole, l’industrie du bois, dans les zones rurales proches d’exploitations forestières.

En zone urbaine ou périurbaine, c’est moins évident en raison de la surface nécessaire au stockage de chaque combustible.

Par ailleurs, le principe impose une surveillance accrue des réglages de combustion liés aux différences d’humidité des matières à brûler.

1.2 Le poêle à bois : un appareil qui fait salon

Le poêle à bois, qu’il soit en fonte ou en acier de style ancien ou contemporain, c’est le type de chauffage bois le plus vendu et le plus répandu.

Ces poêles à bois à l’ancienne conception, dit à simple foyer, chauffent seulement par convection et très rapidement. A cause de la très faible inertie thermique qui les caractérisent, il faut les faire fonctionner à plein régime pour maintenir une température de chauffage constante.

Ces appareils émettent une grosse quantité de polluants et pour une autonomie de 3 à 4 heures leur rendement atteint à peine 50 %.

Les modèles les plus récents ont pu bénéficier de certaines avancées technologiques dont les modèles à combustion améliorée ou double combustion qui consument mieux les fumées. Le principe est que ceux-ci sont dotés d’une seconde arrivée d’air. Pour faire simple, de l’air passe par la chambre de réchauffement à l’arrière du foyer par une grille d’aération au-dessus de la porte en vitrocéramique. Par le biais de ce flux d’air supplémentaire, le feu va être attiser et va consumer une plus grande quantité des gaz résiduels de la combustion primaire qui, elle, est alimentée en air par le dessous de la grille foyère (voir schéma).

L’autre technologie est la post-combustion :

Puisé à l’extérieur ou dans une pièce, l’air est envoyé pour alimenter la combustion primaire vers le dessous de la grille foyère et dans une chambre de réchauffement derrière le corps de chauffe du poêle.

Ainsi, sous l’effet de la chaleur, l’air remonte puis redescend en passant par le dessus du foyer.

Les gaz imbrûlés sont alors consumés par l’apport d’air : c’est la post-combustion.

Autre avantage de cette post-combustion est que le flux d’air permet que la vitre soit maintenue propre.

Cette technologie double ou post combustion permet des rendements allant de 60 à environ 80 %. L’autonomie elle aussi est gagnante puisqu’elle augmente pour atteindre en moyenne 8 à 10 heures.

CONDENSÉ DE PUISSANCE
Poêle cheminée en acier et fonte, avec foyer tapissé de vermiculite, capable de fournir 11 kW à plein régime. D’un rendement énergétique de 76 %, il est conçu pour chauffer un volume de 240 m3, ce qui correspond à une surface habitable de 95 m2 environ sous 2,50 m de plafond (« Goya », Panadero, labellisé « Flamme Verte » 4 étoiles).

ATTENTION A BIEN DIMENSIONNER VOS SECTIONS D’ARRIVEES D’AIR

La norme NF DTU 24.2-A de février 2009 réglemente les sections d’arrivée d’air pour les poêles à bois.


> DTU 24.2-A de février 2009 téléchargeable en pdf ici <<

 

La prise d’air peut se faire directement sur un local adjacent, sur l’extérieur ou sur un vide sanitaire ventilé selon le type d’appareil.

1.3 Le poêle de masse dit pdm: la force de l’inertie…

Les plus légers pèsent plusieurs centaines de kilos, les plus lourds dépassent allègrement les 5 tonnes !

Fabriqués avec des matériaux à forte inertie et fonctionnant sur le principe de la post-combustion, ces appareils stockent les calories du feu et les restituent lentement tout au long de la journée.

Douce et agréable, plus saine aussi que l’air sec chauffé par convection, la chaleur se transmet par rayonnement aux corps, surfaces et objets environnants.

Une fabrication artisanale…

Les historiens font remonter les origines du poêle de masse (PDM) à l’hypocauste romain, à l’ondol coréen, au kang chinois…

Plus près de nous, on peut citer le kachelung suédois, du nom de son inventeur au XVIIIe siècle, ou encore le kachelofe alsacien.

Les techniques traditionnelles ont évolué au fil des âges en utilisant les matériaux disponibles localement et en s’adaptant au mode de vie des habitants.

Ces poêles, qui servaient à la fois au chauffage et à la cuisson des aliments, n’ont pas disparu, loin s’en faut. Ce sont aujourd’hui les rois de l’habitat écologique, permettant, avec une bonne flambée de 2 à 3 heures, de chauffer 24 heures durant.

Pour ce faire, le foyer est construit avec des matériaux comme la brique ou le béton réfractaires, capables de supporter de hautes températures (700 à plus de 900 °C) et des chocs thermiques répétés.

Les habillages font appel à la brique de terre compressée (BTC), au granit, au grès, à la faïence, etc.

Le choix est autant affaire de goût que de prix.

Les pdm industrialisés

Ces versions modernes du poêle de masse traditionnel nous viennent des pays nordiques.

Elles ont leurs atouts mais aussi des points faibles par rapport à leurs aînés.

Au rayon avantages, ces poêles sont fabriqués pour l’essentiel en stéatite, roche qui absorbe encore mieux les calories que la brique réfractaire. Cette forte inertie permet de réduire les sur-faces de rayonnement, donc l’encombrement et le poids du PDM.

Le montage est aussi plus rapide.

A contrario, la stéatite retient moins la chaleur que la brique réfractaire, ce qui lui fait consommer davantage de bois.

Fonctionnement du poêle de masse industrialisé

La combustion primaire se compose d’un feu vif et ardent abondamment alimenté en air.

Les gaz s’élèvent jusqu’à la chambre de post-combustion, où ils butent contre la dalle de fermeture avant de redescendre par des canaux latéraux.

Le poêle est architecturé pour que sa masse en stéatite accumule les calories de manière homogène et les restitue en diffusant une chaleur douce sur tout son pourtour.

Au moment de s’échapper par les sorties basses raccordées au conduit de cheminée, les fumées ne font plus que de 200 à 150°C.

A noter : la basse température des fumées résiduelles d’un Foyer PDM rend en principe inutile le tubage du conduit d’évacuation, s’il est en bon état.

Quelle alternative au poêle de masse traditionnel ?

L’installation d’un d’un poêle de masse nécessite un plancher résistant à son poids (étages à exclure) donc.

Dans le cas contraire, on peut envisager un renforcement du support (si c’est techniquement possible et pas trop onéreux) ou choisir un poêle à accumulation.

Ce type d’appareil se compose d’un gros foyer en acier ou fonte enveloppé de matériaux à forte inertie. Il est plus léger, plus rapide à monter et moins cher qu’un PDM, moyennant une autonomie de 6 à 12 heures.

BRÊVE DE POÊLE

Le poêle alsacien remonte à la fin du Moyen Âge (XIVe siècle). Dans les premiers temps, il tirait sa chaleur rayonnante du fourneau de la cuisine et ne servait qu’à chauffer la pièce de vie principale : la « gross stub ».

Les versions avec foyer à bûches sont apparues plus tardivement. Le kachelofe, devenu un objet richement décoré, n’était pas le seul type de poêle utilisé.

On trouvait souvent à place des exemplaires constitués de cubes (« platteoffe » ou de cylindres (« trommeloffe ») superposés, à base de plaques de fonte moulées dans les fonderies de Zinswiller.

Amovibles, ces plaques s’ornaient de scènes bibliques, allégoriques, d’armoiries…

La forge et le haut-fourneau de Zinswiller datent du tout début du XVIIe siècle. Régulièrement agrandi, l’établissement est devenu un fleuron de l’industrie française sous la direction de Jean Dietrich (qui l’a repris vers 1760), petit-fils du fondateur de la dynastie De Dietrich.

1.4 La cheminée

Se chauffer à l’aide d’une cheminée de manière pérenne n’est pas une bonne solution. Le chauffage est certes immédiat mais l’autonomie est faible. Pourtant, avec les avancées technologiques, des solutions existent…

1.4.1 Les récupérateurs de chaleur à air : optimiser les foyers ouverts des cheminées.

LE CHENET SOUFFLANT

Plus ou moins compact, le corps de chauffe de cet appareil se pose directement la sole foyère. Il se compose d’un collecteur tubulaire en serpentin, associé à un ventilateur intégré ou extérieur (relié à la tubulure par une gaine souple). Celui-ci aspire l’air ambiant, qui se réchauffe en passant sous les braises du foyer avant de ressortir à une température moyenne de 150 °C par une bouche de soufflage frontale.

Ce type d’équipement, qui s’installe en un instant, améliore le rendement de la cheminée de 10 à 20 %.

D’une puissance de 35 à 50 W, le ventilateur consomme très peu d’énergie mais le principe d’utiliser de l’électricité pour mieux se chauffer en brûlant des bûches en déconcerte plus d’un.

Par ailleurs, la chaleur pulsée tend à assécher l’air ambiant et il est regrettable que le bruit du ventilateur (potentiellement gênant) soit régulièrement passé sous silence.

SIMPLE ET ASTUCIEUX

Procédé ancestral, l’épaisse plaque de fonte dressée contre le fond de l’âtre permet d’augmenter le rayonnement de la chaleur et de le prolonger quelques temps, une fois le feu éteint.

UNE GAMME COMPLETE

Le « Tifon » est disponible en plusieurs versions conçues pour chauffer des volumes de 120 à plus de 330 m3. La gamme comporte des modèles de forme trapézoïdale pour cheminée en angle. Elle s’accompagne d’un large éventail d’accessoires décoratifs (boules en fer forgé, en laiton…), de confort (pare-etincelle, humidificateur d’air…), d’agrément (gril porte-brochettes) ou destinés à renforcer l’efficacité des appareils (activateur de combustion, joues latérales, plaque arrière…).

LE REVERSIBLE

Plus simple de conception, « Équatair Classic » (Amphora) peut s’utiliser avec ou sans kit déco.

Placé en dehors de la cheminée, son ventilateur peut se raccorder sur la droite ou la gauche du corps de chauffe.

Pour plus de discrétion, il est permis de faire passer la gaine à travers un trou percé (à l’aide d’une scie trépan) dans l’un des jambages.

Si la configuration de la cheminée l’autorise, une autre solution consiste à percer la sole foyère (le plus près possible d’un jambage) et à placer le ventilateur en dessous.

1.4.2 Le foyer à air transformable : une autre dimension…

Un petit nombre de marques se partage le marché (Écoflamme, Lorflam, Polyflam, Seguin-Dateriez…), chacune très attentive à défendre les singularités de sa production.

Il existe néanmoins des points communs quant à l’aspect général des équipements, leur adaptation à différents types de cheminées anciennes ou neuves, leur totale discrétion, les rendements annoncés…

Ces systèmes comportent un caisson encastrable dans la sole de la cheminée et une partie verticale où s’opèrent les échanges thermiques et l’évacuation des gaz de combustion.

Ils proposent plusieurs modes de fonctionnement : à feu ouvert pour le plaisir de la flamme, en mode poêle (ou combustion basse) pour améliorer le rendement énergétique, en mode combiné pour profiter d’une flambée tout en bénéficiant de l’apport calorifique de la combustion inversée, etc.

La diffusion de chaleur, à la fois par convection et par rayonnement, assure un bon confort thermique sans les inconvénients de l’air pulsé. Chaque gamme comprend des modèles avec buses de distribution d’air chaud.

Les puissances nominales varient de 6 à 30 kW, selon les produits et la taille des foyers, laquelle détermine la longueur et la quantité des bûches à brûler.

Dans de bonnes conditions d’utilisation, les rendements peuvent atteindre 70 à plus de 80 % .

PRÉCAUTIONS D’USAGE

Les valeurs annoncées par les fabricants sont obtenues dans des conditions de laboratoire optimales, avec un bois très sec et un apport d’air parfaitement maîtrisé. Idéalement, cet air doit provenir d’un espace abrité, comme un local technique ou un vide sanitaire ventilés. Si la prise doit se faire directement à l’extérieur, une étude de faisabilité s’impose avant toute installation. Un air primaire trop humide nuirait à une bonne combustion et entraînerait une perte d’efficacité de l’échangeur thermique.

CONFORT AU COEUR DU FOYER Comme la plupart des équipements de ce type, les modèles Polyflam peuvent s’incorporer à un âtre existant ou se monter avec une cheminée neuve. Six versions disponibles, de 6 à 30 kW de puissance nominale. Rendement de 73 à 82 %, autonomie de 2 à 12 heures en feu continu pour 50 à 300 m2 de surface à chauffer.

1.5 Les inserts et foyers fermés : tout feu, tout flamme

Leur mode de fonctionnement les rapproche des poêles à bois, leur aspect extérieur peut les faire ressembler à de gros fours ménagers. Pour simplifier, la réglementation européenne a décidé de ne retenir que le terme « insert » pour les désigner, en dépit de leurs différences de fabrication et d’installation. Pour notre part, nous préférons conserver les deux appellations coutumières, afin d’éviter toute erreur d’interprétation.

L’INSERT
Selon l’appellation courante, il s’agit d’une sorte de cassette vitrée prévue pour s’en-castrer dans une cheminée existante. L’appareil comporte à cet effet un dessus plat ou incliné vers l’arrière. Ses dimensions (hauteur, largeur, profondeur) se choisissent en fonction de celles de l’âtre qui doit l’accueillir.

Le cas échéant, la hotte de la cheminée peut être démontée afin d’être mise en conformité avec la réglementation en vigueur (norme DTU 24.2, NF EN 13229). En fonctionnement, l’air ambiant est aspiré par des entrées basses à l’avant du caisson et se réchauffe par échange thermique en circulant entre les doubles parois du corps de chauffe. Il s’élève naturellement et ressort par des grilles frontales placées au-dessus de la porte vitrocéramique.

Les gaz de combustion passent par une voie séparée et s’échappent par une sortie située sur le dessus de l’insert, où se raccorde le conduit de cheminée. La température des fumées (300 à 400 °C) oblige à tuber le conduit dans la plupart des cas.

À noter : si l’insert diffuse principalement la chaleur par convection, le rayonnement de sa façade vitrée représente un apport calorifique non négligeable.

VITRE GALBÉE
Insert en fonte « 070V » (Cheminées de Chazelles) doté d’une façade courbe pour une meilleure vision du feu. L’appareil comprend un régulateur de tirage qui permet d’allonger la durée des flambées, réduit la pollution et évite de gaspiller le bois. Puissance nominale 9,5 kW. Rendement 80,6 %. Diamètre de sortie des fumées 200 mm.

SURALIMENTÉ
La turbine équipant les inserts et foyers fermés « turbo » accélère la montée en température et la répartition de la chaleur dans le volume habitable. Capable de brasser d’importants volumes d’air, cette ventilation forcée trouve son plein intérêt dans les installations avec gaines de distribution. La mise en route peut être manuelle ou automatique : dans le second cas, la turbine se déclenche quand la sonde thermostatique de l’appareil indique qu’il a atteint la température adéquate.

QUELLE PUISSANCE CHOISIR ?
Comme pour tout type de chauffage, la puissance d’un insert ou d’un foyer fermé se calcule en fonction du volume à chauffer, du niveau d’isolation du logement, de la zone climatique…

Le choix doit privilégier un fonctionnement à pleine charge, correspondant à la puissance nominale indiquée par le fabricant. Installer un modèle surdimensionné dans le but de le faire fonctionner à faible allure pour bénéficier d’un maximum d’autonomie n’est pas une bonne option.

Au ralenti, le rendement baisse et l’appareil pollue davantage. La mauvaise combustion favorise la condensation et le bistrage dans le conduit, avec, entre autres conséquences, un risque de feu de cheminée et une corrosion accélérée du foyer.

AMBIANCE CRÉATIVE
Cheminée design avec cadre décoratif « Crescendo » (I. 165 x H. 90 cm) intégrant un bûcher rond (Richard Le Droff). Deux finitions : acier blanc ou noir. Foyer présenté : « Classic 3 », de 7 kW nominal et d’un rendement de 75,8 %.

PRINCIPE DE LA PORTE RELEVABLE
Dite aussi « à guillotine », la façade s’escamote derrière le tablier de la hotte et offre l’agrément visuel d’une cheminée à foyer ouvert.

Le FOYER fermé !! 
Cet insert coiffé d’un avaloir droit ou pyramidal s’installe et se raccorde en premier au conduit de cheminée. Le diamètre de raccordement est de 150, 180 ou 200 mm selon la puissance nominale. Ce qui pose pantois des problèmes de tubage dans les vieilles maisons (à vérifier avant l’achat).

L’habillage décoratif, de style classique ou moderne, se monte autour dans un deuxième temps. Contrairement aux appareils encastrables, l’échange thermique s’effectue à l’extérieur du corps de chauffe, dans le volume de l’habillage. Pour sécuriser l’ouvrage, celui-ci doit être doublé intérieurement d’un isolant thermique, après avoir débarrassé la paroi d’adossement de tout matériau combustible : papier peint, plaque de plâtre cartonnée, câbles électriques…

Les règles d’installation imposent la présence de grilles de ventilation dans la moitié supérieure de la hotte, pour renvoyer l’air chaud dans la pièce et éviter ainsi les surchauffes à l’intérieur de l’enveloppe. La hotte doit également com-prendre en partie haute un « caisson de décompression » muni de petites grilles latérales destinées à compenser la dilatation de l’air. Ce caisson est délimité par une plaque isolante fixée à 30 cm au moins du plafond existant, afin d’isoler ce dernier de la forte chaleur qui pourrait l’endommager. Les foyers fermés offrent une plus grande liberté d’aménagement que les inserts encastrables. On les trouve dans un plus large choix de modèles : à une, deux ou trois faces vitrées, panoramiques à porte plane ou prismatique, largement bombée, relevable…

Il existe également des versions double face, accessibles Par l’avant et l’arrière, pour une implantation centrale. On peut opter pour un habillage en kit ou construit sur mesure selon les fantaisies de chacun, pourvu que les règles de sécurité soient respectées. Ce qui inclut la résistance du sol.

FAÇADE PRISMATIQUE
Foyer fermé à vision panoramique acceptant des bûches jusqu’à 64 cm de longueur. Dimensions H. 94 x I. 82,69 x P. 51,4 cm. Corps de chauffe en fonte, puissance nominale de 16 kW, poids de 167 kg. Rendement de 71,4 % (modèle « 6385-44 », Invicta).

VÉRIFICATIONS À FAIRE
Les plus petits inserts encastrables, de 5 ou 6 kW, pèsent autour de 80 kg. Les plus gros, de 18 ou 19 kW, dépassent 150 kg. Les foyers fermés peuvent atteindre 200 kg. En ajoutant le poids de la cheminée ou de l’habillage, un total de 300 kg est un minimum. Il est donc important de contrôler la résistance mécanique du plancher. En présence d’un carrelage ou d’une chape, on doit aussi vérifier si le sol intègre un isolant et, dans l’affirmative, connaître son niveau de compressibilité. On doit aussi s’assurer qu’aucune tuyauterie ou gaine électrique ne circule sous l’emprise d’une cheminée à foyer fermé, sous peine d’être écrasée par le poids de l’ouvrage.

1.6 Le chauffage individuel à pellets : un concentré de technologie

Poêles ou inserts à hautes performances énergétiques, ces appareils modernes sont bourrés de fonctionnalités visant à rendre leur utilisation plus pratique au quotidien.

Les personnes que les manutentions à répétition rebutent apprécieront le réservoir (ou trémie) intégré et le chargement automatique des granulés.

Selon sa contenance (15 à 40 kg en moyenne) et les besoins en chauffage, le remplissage peut s’effectuer tous les deux à trois jours seulement : une autonomie hors de portée des modèles à bûches.

1.6.1 Les poêles à pellets bois à convection forcée :

Apparus en Europe au début des années 1980, les poêles à granulés jouent la carte de l’électronique embarquée. Celle-ci régule la puissance et la température ambiante, gère la programmation (journalière, hebdomadaire), assure la sécurité de fonctionnement…

Les systèmes les plus répandus privilégient la convection pulsée, qui accélère l’échange thermique et répartit efficacement l’air chaud. Un second ventilateur est utilisé pour activer le rejet des fumées. Ces appareils « ventilés » évitent les inconvénients d’encrassage et les baisses de rendement à faible allure de leurs homologues à bûches.

Cependant, dans un passé encore proche, la technologie dysfonctionnait fréquemment pour cause d’électronique fragile ou de mauvais réglages lors de l’installation. L’électronique a désormais corrigé ses défauts de jeunesse, mais la qualité de l’installation reste tributaire d’un savoir-faire spécifique.

A ce propos, avant tout achat, il est recommandé de s’assurer des compétences du poseur et de la fiabilité du SAV.


1.6.2 Les poêles à pellets bois à convection naturelle :

Avec cette nouvelle génération de poêles à granulés, les fabricants suppriment les problèmes de bruits tout en améliorant l’inertie thermique.

Mais la montée en température est plus longue et l’on constate une moins bonne répartition de la chaleur dans la pièce.

Confusion involontaire ou sciemment entretenue, ces poêles « sans soufflerie » se branchent tout de même sur le secteur pour faire fonctionner les dispositifs de commande… et le ventilateur de tirage !

Il est donc abusif de dire, comme d’aucuns le prétendent, qu’il s’agit de poêles à granulés « sans électricité ».

COMPATIBLE BBC

Poêle à ventilation naturelle offrant une plage de puissances de 2,5 à 8 kW. Raccordement sur prise d’air extérieur (0 80 mm).

Réservoir d’une capacité de 32 kg permettant 50 heures d’autonomie en fonctionnement continu, avec une sonorité de 35 dB(A).

Existe avec habillage céramique pour un rayonnement amélioré (modèle « Peletto », Cheminées de Chazelles).

ATTENTION À I.A CLASSE D’USAGE !

La norme NF D 35-376 définit trois classes distinctes pour les appareils de chauffage au bois, mixtes ou transformables.

Il faut expressément en prendre connaissance avant d’arrêter son choix car une utilisation inadaptée entraînerait un risque de détérioration, non couvert par les garanties.

Type C : chauffage à fonctionnement continu, garantissant une autonomie de 10 heures sans intervention, à allure réduite.
Type I : chauffage destiné à un fonctionnement intermittent.
Type A : appareil d’agrément, essentiellement ornemental.

À éviter si l’objectif est le chauffage des locaux.

CONSOLE TACTILE

Cet insert d’une puissance nominale de 2,9 à 9,7 kW se pilote du bout des doigts. Nombreuses fonctionnalités, adapté à un volume de 278 m3 maxi. Consommation horaire : 0,07 à 2,4 kg de pellets. Réservoir de 20 kg. Rendement supérieur à 86 %. Absorption électrique 80 à 100 W (modèle « Comfort P70 », Nordica-Extraflame).

Les granulés sont conditionnés en sacs de 15 kg. La conception et l’emplacement du réservoir facilitent le remplissage.

L’insert à granulés

Variante récente du poêle à granulés son rendement tutoie les mêmes sommets : entre 80 et 90 %, voire plus. Sa forme de caisson permet aussi bien de l’encastrer dans une cheminée existante que de l’habiller sur mesure, comme un foyer fermé. Mais l’analogie s’arrête là.

L’insert à granulés se monte sur un support à glissières servant à le tirer vers soi pour remplir le réservoir à combustible, situé à l’arrière du foyer. Ce dernier est volontairement étroit afin de laisser un maximum de place pour le stockage des granulés. L’opération de remplissage s’effectue de même tous les deux ou trois jours. On peut toutefois procéder à des recharges ponctuelles en actionnant simplement un tiroir frontal. Il est aussi possible d’équiper la hotte d’une trappe permettant de remplir le réservoir sans faire coulisser l’insert.

En matière d’esthétique, on trouve de tout des formes très élégantes et d’autres un peu lourdes ou datées. En outre, l’effet chalumeau de la combustion pulsée n’a pas la magie des flammes d’un vrai feu de bois. Les règles d’installation obéissent dans leurs grandes lignes aux mêmes exigences que pour les poêles, notamment quant à la section des prises d’air (ambiant ou extérieur). Le petit diamètre de la sortie de fumée (80 ou 100 mm) simplifie le raccordement au conduit de cheminée et son tubage si nécessaire.

Rappelons que la pose, la mise en service et l’entretien doivent être assurés par un professionnel maîtrisant tous les paramètres techniques de ce type de chauffage. L’intervention des utilisateurs se limite au vidage régulier du cendrier, au nettoyage de la vitre et du foyer. Le non-respect des consignes du fabricant annulerait les garanties légales en cas d’incident.

Bon à savoir : les poêles à pellets se branchent sur une ligne électrique 2P + T en 230V/50 Hz. Indépendante des autres circuits de la maison, elle doit être couverte par un disjoncteur divisionnaire (ou un coupe-circuit) de calibre adapté et par un dispositif différentiel 30 mA. L’électronique étant particulièrement sensible aux surtensions, toutes les précautions doivent être prises pour protéger l’installation.

LABEL DE QUALITÉ POUR LE CHAUFFAGE AU BOIS

Lancé en 2000 par l’Ademe, le label Flamme Verte a pour vocation de promouvoir les performances énergétiques et environnementales du chauffage au bois domestique.

Depuis le 1er janvier 2012, seul le matériel possédant 4 ou 5 étoiles peut se présenter sous le label Flamme Verte. À compter du 1er janvier 2015, on ne retiendra plus que les 5 étoiles. Les listes des chaudières bois et des appareils indépendants labellisés sont consultables sur le site www.flammeverte.org.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Le foyer est alimenté en granulés par une vis sans fin foyer animée par un motoréducteur. Le ventilateur apporte la quantité d’air nécessaire à la combustion.

2. Le volume de chauffage selon l’appareil

 

3. Qualité du bois pour un chauffage optimal

La qualité du bois que vous brûlez peut avoir un effet spectaculaire sur l’efficacité et l’utilité de votre appareil.

On retrouve 4 facteurs principaux qui agissent sur les caractéristiques de combustion du bois de chauffage ce sont :
– la teneur/pourcentage en humidité,
– la taille/dimension des morceaux,
– la qualité du bois et,
– l’essence d’arbre utilisée.

C’est la teneur en humidité du bois qui va déterminer sa vitesse et son efficacité de combustion. Lors de l’abattage des arbres, la teneur en humidité du bois varie entre 35 et 60 % du poids total. Si vous tentez de brûler du bois aussi humide, il s’enflammera difficilement, prendra du temps à brûler et produira des sifflements et des grésillements dans la chambre de combustion; puisque le bois ne brûle pas bien, il produira une quantité importante de polluants atmosphériques.

L’énergie de la combustion servira à l’évaporation de l’humidité, ce qui se traduira par une perte d’efficacité. L’humidité du bois est le problème de chauffage au bois le plus répandu. Si vous pensez que le rendement de votre poêle est inacceptable, vérifiez en premier
si votre bois est suffisamment sec.

Le bois bien séché prend feu rapidement, s’enflamme facilement et brûle efficacement.

Le bois de chauffage doit être coupé et fendu tôt au printemps et empilé dehors. Il sèche mieux s’il est surélevé par rapport au sol et s’il est couvert. L’air doit pouvoir circuler sous la pile de bois et entre les bûches. L’été, lorsque l’air chaud passe parmi les bûches et fait évaporer l’eau, la teneur en humidité du bois tombe à environ 20 %. Les extrémités des bûches de bois sec présentent des fissures et des gerces caractéristiques. Le bois de chauffage bien séché est plus foncé aux extrémités que le bois fraîchement coupé et son poids est moindre.

La taille des morceaux de bois de chauffage influe sur la vitesse de combustion. Les gros morceaux s’enflamment et libèrent leur énergie plus lentement que les petits morceaux. Les morceaux de petite taille et finement fendus conviennent mieux aux feux courts et chauds, tandis que les gros morceaux se prêtent mieux aux cycles de chauffe prolongés. En général, les vendeurs de bois de chauffage offrent des bûches de taille trop grosse pour les besoins des poêles modernes. Il faudra peut-être refendre certains morceaux de bois  avant de pouvoir les utiliser. Dans les nouveaux appareils à haute efficacité, le diamètre des morceaux utilisés ne devrait pas dépasser
15 cm. Il faut en outre disposer de morceaux plus petits pour
entretenir le feu.

Un autre facteur à considérer pour ce qui est de la combustion est la qualité du bois. Le bois ramassé sur un sol humide ou coupé depuis plus de trois ans est souvent en état de décomposition et brûlera difficilement. Ce bois aura des signes de pourriture.

Tout en vous assurant que votre bois est bien propre et sec, vous devez l’entreposer en quantité suffisante pour au moins deux ou trois jours de chauffe. En hiver, si vous chargez directement le bois extérieur dans le poêle celui-ci peut « refroidir le feu » et ainsi nuire à toute combustion.

Plusieurs essences d’arbres sont utilisées pour le chauffage et le choix de ces essences aura un effet sur l’efficacité de votre appareil de chauffage. Voici une liste des essences couramment utilisées pour le chauffage indiquant la densité relative de chacune d’entre elles.

Les essences figurant au début de la liste représentent les bois les plus durs, lesquels ont une teneur énergétique élevée, et celles à la fin, les plus tendres, ont une teneur énergétique faible. Quel que soit l’endroit où vous vivez, faites en sorte, autant que possible, de préparer des chargements mixtes. De cette façon, vous n’utiliserez pas trop de bois d’une essence en particulier comme source de combustible primaire.

Bien que la teneur énergétique du bois sec par kilogramme soit presque la même d’une essence à l’autre (c’est-à-dire par unité de poids), l’énergie thermique des morceaux de bois varie grandement en fonction de chaque essence (c’est à dire le poids par unité de volume). Le bois se vend officiellement en m3 soit par volume, à savoir par stère, ce qui veut dire que l’énergie par stère diffèrera beaucoup d’une essence à l’autre.

En général, les bois durs comme l’érable, le chêne et le hêtre sont plus denses et ont une énergie plus élevée que les bois tendres comme le pin, l’épinette et le cèdre. Les bois tendres et les bois durs brûlent différemment en raison de leur densité et de leur teneur en résine respectives.

Dans la plupart des cas, la préférence va aux bois durs là où ils sont disponibles et quand ils le sont, parce qu’ils produisent des feux qui durent plus longtemps.

Malgré tout, les bois tendres peuvent être utilisés avec succès même dans les coins les plus froids du pays.

Les arbres à bois tendre (pins) sont répandus en France. Si vous employez du bois tendre, il vous faudra peut-être un appareil doté d’une chambre de combustion plus grande afin d’y charger une plus grande quantité de bois, ce qui sera nécessaire pour obtenir la même puissance thermique. Même dans les régions bien pourvues de bois dur, le bois tendre constitue un bon combustible au printemps et à l’automne lorsque les besoins de chauffage sont moins grands.

Les nouveaux poêles et foyers à haute efficacité brûlent tous aussi efficacement les bois durs et les bois tendres.

Densité des essences de bois de chauffage les plus courantes :

Voici une liste des essences les plus souvent utilisées comme bois de chauffage.

Les essences situées au début de la liste représentent les bois les plus durs et celles à la fin sont les plus tendres.

Bois de fer
Orme liège
Caryer
Chêne
Érable à sucre
Hêtre
Bouleau jaune
Frêne
Orme rouge
Érable rouge
Mélèze
Sapin de Douglas
Bouleau blanc
Érable négondo
Aulne de l’Orégon
Pruche
Peuplier
Pin
Tilleul
Épinette
Baumier

3.1 Où acheter son bois de chauffage ?

Encouragez des propriétaires de terres à bois ou scierie qui gèrent leurs terres de façon responsable en s’assurant de récolter une combinaison d’essences durables, vous contribuerez au maintien du
bois comme source d’énergie renouvelable pour le chauffage résidentiel.

Essayez d’acheter votre bois chez un marchand qui adopte de bonnes pratiques de gestion forestière. Une saine gestion écologique d’une terre à bois consiste à éclaircir la forêt par l’abattage des arbres malades et endommagés ainsi que des essences moins désirables. Afin de soutenir les pratiques de foresterie durables, utilisez diverses essences de bois.
Brûlez les bois tendres, comme le pin, le peuplier et le tremble, au printemps et à l’automne. Vous contribuerez ainsi à faire du bois une source d’énergie renouvelable pour le chauffage résidentiel.

3.1.1 Quel est l’unité de mesure du bois ?

Dans la mesure du possible, combinez les essences de bois et utilisez à la fois du bois dur et du bois tendre lorsque c’est faisable. Le recours à des essences combinées contribue au maintien de la diversité naturelle de la forêt.

Comment se mesure le bois de chauffage à vendre ?
Vous achetez du bois de chauffage? Gare aux… embûches!, en France, le bois de chauffage se vend surtout à la stère (soit 1 m3 = Lxlxh).

Comment savoir qu’un stère est une stère ?
Depuis 1977, ce n’est plus l’unité officielle mais il est toujours utilisée par les professionnels du bois. Le stère correspond à un empilement de bûches sur un volume en forme de cube de 1m3 = 1mx1mx1m.
Cependant, la norme NF sur le bois impose l’étiquetage sur le stère de la quantité en m3. En effet, un stère de bois de bûches de 33 cm ne représente qu’un volume de 0.7 m3. La norme NF a imposé un rapport stère/volume réel pour plus de clarté.

Où se procurer le bois de chauffage ?
La liste des marchands de bois de chauffage figure habituellement dans les Pages jaunes. Vous pouvez aussi consulter les petites annonces du journal local. Mieux encore, demandez des références à vos voisins qui achètent du bois de chauffage.

Les scieries aussi vendent parfois des bouts de bois, des dosses et des billes de rebut comme bois de chauffage. Vous devrez quand même débiter ce bois en morceaux que vous pourrez charger dans votre poêle sans difficulté. Si vous mettez trop de bois dans le poêle et ne laissez pas suffisamment d’espace autour des bûches pour permettre à l’air et au feu de circuler, votre feu ne sera pas efficace.
Un bon moyen d’économiser de l’argent consiste à acheter des billes de bois chez un propriétaire de terre à bois de votre région.
Adressez-vous à un propriétaire reconnu pour ses pratiques de gestion forestière durables. Les billes à l’état brut mesurent habituellement entre 1,2 et 2,4 m (4 à 8 pi) de longueur. Vous aurez besoin d’une scie à chaîne pour couper les billes à la longueur voulue et d’une hache ou d’un maillet pour fendre le bois en morceaux de taille appropriée.

3.1.2 Et pour l’achat de granulés de bois ?

Utilisez-vous les granulés comme combustible ?

L’achat de granulés de bois
Vous pouvez vous procurer des sacs de granulés de bois au rayon des produits saisonniers des centres de rénovation ou chez votre magasin de bricolage, quincaillier ou droguerie.
Il arrive souvent que les coopératives agricoles vendent des granulés de bois. Les sacs sont offerts en différents formats, le plus courant étant celui de 15 kg qui se vend entre 4 et 6 €.
Il est possible d’en obtenir un lot (une palette) moyennant des frais de livraison. Demandez à votre détaillant où les granulés de bois ont été entreposés durant l’hiver.
S’ils ont passé la saison froide à l’extérieur, assurez-vous que les granulés de bois sont secs, sinon vous obtiendrez de la sciure de bois gorgée d’eau que vous ne pourrez pas utiliser dans votre poêle.
Si votre poêle à granulés de bois est votre système de chauffage principal ou d’appoint, assurez-vous d’avoir une réserve suffisante de sacs au début de la saison de chauffage.

L’entreposage des granulés de bois
Les granulés de bois sont de simples granules de sciure de bois comprimé; il faut donc les entreposer dans un endroit sec afin qu’ils ne soient pas exposés à l’humidité ou aux insectes. Vous pouvez entreposer les sacs de granulés de bois au sous-sol ou dans un garage attenant; toutefois, ils ne doivent pas reposer directement sur le sol, mais de préférence sur la palette sur laquelle ils sont livrés.
Empilez-les de sorte qu’ils ne basculent pas lorsque vous voudrez prendre un sac. Choisissez un endroit pour empiler vos sacs de granulés de bois et laissez-les à cet endroit. La manipulation excessive des sacs pourrait occasionner des craquelures sur le revêtement des granulés de bois, ce qui vous laisserait les mains pleines de sciure de bois.

La réutilisation et le recyclage des sacs de granulés de bois
Les granulés de bois sont emballés dans des sacs de polyéthylène qui peuvent facilement être réutilisés et, dans certains cas, recyclés.
Renseignez-vous auprès des autorités municipales pour connaître la façon la plus écologique de vous en défaire.

4.

Le chauffage bois est quelque peu avantagé par la réglementation RT 2012 qui se base sur le bâtiment basse consommation et RE 2020 qui se base sur un bâtiment à énergie positive (maison passive).
C’est un fait naturel car l’énergie bois est considérée comme une énergie renouvelable (le bilan carbone étant neutre).
Le problème ne réside pas sur la qualité de cette énergie dont le potentiel est aussi équivalent à celui des gaz de schistes.
C’est un problème de disfonctionnement de la RT 2012 qui impose une énergie renouvelable pour chaque maison individuelle neuve et là l’énergie bois montre tout son intérêt.

Ainsi, avec le calcul réglementaire, une maison équipée d’un poêle à bois peut être facilement réglementaire RT 2012 et présenter, …, tous les intérêts possibles pour le promoteur constructeur de maisons RT 2012.

En effet : RT2012 – Le cas du chauffage au bois
1. Surface maximum desservie par le chauffage bois = 100 m2
2. Le chauffage bois permet de répondre à l’obligation de recourir à une énergie renouvelable
3. 2 types de chauffage bois possibles: sans régulation (poêle bois) ou avec régulation ( poêle granulé). Le poêle à granulé permet d’obtenir un bonus dans le calcul du Cep max à ne pas dépasser.

Le problème de l’énergie bois est que l’usage n’est pas toujours facile à apprécier par les futurs acquéreurs de maisons qui auront payés entre 200 000 et 400 000 euros leur maison avec un crédit sur 25 ans, certes aidé par des aides d’Etat (crédit d’impôt chauffage, prêt à taux zéro, …) !

 

En effet, le confort thermique d’un seul poêle à bois sera difficilement apprécié du fait de son zoning préférentiel (très chaud au bord du poêle, plus froid à côté) et de ses contraintes de fonctionnement (transport des bûches, et des cendres).

 

La règlementation thermique Rt 2012 a donc un problème, même si celui-ci avantage le chauffage au bois.

 

J’ai bien peur que cela se retourne contre l’énergie bois d’ici quelques années, et nous assisterions à des contre-références et une bulle du chauffage bois qui éclaterait; au détriment de filière; et cela n’est pas bon !

Cependant, le problème de « zoning » peut-être en partie résolue par l’utilisation d’une VMC double-flux. Celle-ci présente l’avantage de mieux répartir la chaleur.